L’insulinome malin : à propos d’un cas - 25/08/18
Résumé |
Introduction |
Les insulinomes sont rares, ils sont malins dans 4 à 14 % des cas. La malignité de l’insulinome est affirmée par la mise en évidence d’une rechute, d’une extension tumorale locorégionale extra-pancréatique, ganglionnaire ou à distance.
Observation |
Nous rapportons l’observation d’une patiente âgée de 48 ans, hospitalisée pour exploration d’hypoglycémies révélées par des signes neuro-glucopéniques.
Le bilan biologique a confirmé l’hyperinsulinisme endogène. La TDM pancréatique et l’échoendoscopie ont permis de visualiser une tumeur de la queue du pancréas de 24mm avec des localisations secondaires au niveau du foie. La néoplasie endocrinienne multiple de type 1 a été éliminée.
La patiente a bénéficié d’une pancréatectomie corporéocaudale avec hépatectomies partielles multiples. L’examen anatomopathologique a révélé une tumeur neuroendocrine bien différenciée de grade II avec des métastases hépatiques.
L’évolution en postopératoire était marquée par la persistance des hypoglycémies. l’Everolimus (10mg/j) a été introduit chez notre patiente après échec du diazoxide. Des effets secondaires liés à l’Everolimus sont survenus chez la patiente : mucite, cytolyse hépatique imposant la diminution de la posologie à 5mg/j. L’évolution a été marquée par une amélioration initialement de la fréquence d’hypoglycémie mais avec un échappement par la suite conduisant au décès de patiente un an après.
Discussion |
La prise en charge de l’insulinome malin vise en premier la normalisation glycémique. Elle est améliorée par de nouvelles modalités thérapeutiques. Néanmoins, cette prise en charge reste difficile et le pronostic est le plus souvent réservé.
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Vol 79 - N° 4
P. 458 - septembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.